Un jour, j’ai changé de vie…

Après avoir vécu 45 ans en milieu urbain à Paris d’abord, puis à Rio de Janeiro –  deux mégapoles qui ont leur charme mais aussi leurs incommensurables défauts – je me suis rapprochée de la Nature et vis depuis 3 ans dans les Cévennes, pays de refus ou de refuge… Peut-être que mon témoignage inspirera d’autres personnes à elles aussi changer de vie. Quelqu’un a écrit : « C’est en se rendant compte que l’on n’a qu’une vie, que commence la deuxième… »

Ce choix conscient de changer de vie est venu d’un désir ardent de connexion à la Nature, à la Simplicité ou à ce que certains nomment la Sobriété Heureuse.

J’ai décroché des distractions faciles, des plaisirs immédiats, de la consommation, ainsi que du béton, des métros et des bus bondés, des heures de pointe, de la pollution, du stress, du temps qui file à toute vitesse… notre temps de vie est compté et la vie est si précieuse…

Après 45 ans, il était grand temps pour moi de faire le saut, vivre mon rêve, changer le récit de ma vie et aller vers la Nature, pour la sentir, l’écouter, l’observer, mais aussi vivre à son rythme, l’honorer et la remercier chaque jour…

En réalité, ce que j’aime le plus dans la vie, la ville n’a jamais pu me l’offrir : contempler le ciel étoilé, sentir la rosée sous les pieds, humer le parfum des fleurs, observer le vol des oiseaux dans le ciel bleu, marcher pieds-nus, contempler le lever de soleil, écouter le chant des oiseaux, boire de l’eau de source, à sa source, parcourir les crêtes, m’enfouir dans les forêts, m’enivrer d’air pur, m’assoir autour d’un feu, me baigner dans l’eau pure des rivières et des cascades, mais aussi vivre au rythme du soleil, au rythme des saisons, au rythme de la Nature…

Notre époque est marquée par une accélération du temps, par le développement tout azimut de la Technologie et de la réalité dite virtuelle, tandis que Mère Nature est détruite et que peu de gens s’intéresse à l’aimer pour la protéger.

Revenir à la simplicité, à l’essentiel, oser faire ce pas-là. Entrer en résistance et se poser des questions ( Dans quel état laisserons-nous la planète à nos enfants et petits-enfants ? Comment contribuer à rendre ce monde, plus beau, comment protéger notre si belle Terre? Comment rendre les relations plus tendres et harmonieuses ? Comment faire sa part de colibri ?

En se mettant en marche vers la vie rêvée, vers ce qui nous tient vraiment à coeur, les réponses émergent, des solutions aussi. D’abord une sensation de liberté, de joie, de contentement intérieur qui peut même devenir jubilation, c’est comme si la Nature laver mon regard, tout en rafraîchissant mon esprit et en éveillant mon coeur, puis de nouvelles idées apparaissent, un vent de renouveau se met à souffler qui emporte les peurs et les incertitudes… L’espace extérieur nourrit le monde intérieur.

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2 réflexions sur “Un jour, j’ai changé de vie…

  1. Bien dit Clélie, bien vu, bien senti. Je vis maintenant aussi au beau milieu de la nature et hume chaque jour avec bonheur, détente et paix. Ce matin c’était un « bambi » au lever du soleil, puis le chant des oiseaux qui se fait réentendre après la chaleur estivale. Cette nuit la lune éclairait les champs, les ombres des grands arbres se découpaient sur les herbes jaunies au son des grillons, pendant que la chouette lançait son cri. Les étoiles brillaient encore lorsque je me suis levée, je suis sortie les saluer. Oui, ma vie est belle et remplie par la présence des arbres, de l’eau de la source et de l’étang, des fleurs qui s’échelonnent depuis la sortie de l’hiver, des fruits qui mûrissent lentement sur leurs branches. Je t’embrasse de tout cœur. Sabine

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